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RDC : UNE PRIME DE 3 025 000 000 FCFA SERA OFFERTE À TOUTE PERSONNE FACILITANT L'ARRESTATION DE NANGAA ET SES ALLIÉS

RDC : UNE PRIME DE 3 025 000 000 FCFA  SERA OFFERTE À TOUTE PERSONNE FACILITANT L'ARRESTATION DE NANGAA ET SES ALLIÉS
Le gouvernement congolais met les bouchées doubles pour neutraliser les figures de proue du M23 et ses alliés.

Le ministère de la Justice de la République Démocratique du Congo a lancé un appel à la coopération internationale en annonçant une récompense substantielle pour toute information permettant l'arrestation de trois figures majeures de la rébellion. Corneille Nangaa, Bertrand Bisimwa et Sultani Makenga, tous trois condamnés par la justice congolaise, sont désormais au centre des préoccupations du gouvernement congolais, qui met sur la table une prime de 5 millions de dollars américains (3 025 000 000 FCFA) pour toute personne pouvant fournir des informations menant à leur capture.



Ce communiqué, diffusé ce vendredi 7 mars 2025, ne se limite pas uniquement aux trois principaux accusés, mais étend également la récompense à leurs complices en fuite. Le gouvernement offre en effet une prime de 4 millions de dollars (2 420 000 000 FCFA) pour l’arrestation d’autres individus recherchés, dont les journalistes Perrot Luwara et Irenge Baelenge, ainsi que d’autres membres du groupe.


 


Une traque internationale
Dans une déclaration solennelle, Constant Mutamba Tungunga, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a précisé que cette initiative visait à renforcer la sécurité et la stabilité du pays, tout en mettant fin à l'impunité de ces individus jugés responsables de nombreuses atrocités dans l’est de la RDC.


« Une récompense de 5 000 000 USD (3 025 000 000 FCFA) est offerte à toute personne permettant l’arrestation des condamnés Corneille Nangaa, Bertrand Bisimwa et Sultani Makenga. En outre, une prime de 4 000 000 USD sera accordée pour toute information menant à l’arrestation de leurs complices en fuite »


a souligné le communiqué.



Les autorités congolaises lancent un appel à la population locale et internationale, les invitant à contacter les services de sécurité au numéro (+243) 830 085 196 pour toute information utile.


 


Des figures de l’insurrection
Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a depuis pris les rênes de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), un mouvement politico-militaire qui se veut un allié du groupe rebelle M23. Il a été condamné à mort par la justice militaire pour trahison et participation à un mouvement insurrectionnel. L’arrestation de Corneille Nangaa, dont le nom est associé à des actions qui défient l'autorité de l'État.


Bertrand Bisimwa, quant à lui, est le président de la branche politique du M23, tandis que Sultani Makenga, en tant que chef militaire du groupe rebelle, porte une lourde responsabilité dans les violences et exactions commises par le M23. Ensemble, ces trois individus incarnent la lutte armée contre l'État congolais et la déstabilisation de la région de l'est, notamment les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, où le M23 maintient des positions stratégiques et continue de semer la terreur.


 


L’ombre du M23
Le M23, groupe rebelle particulièrement actif dans l'est de la République Démocratique du Congo, est accusé de multiples violations des droits humains, incluant massacres, viols, pillages et autres exactions. Ce groupe armé, soutenu par des puissances extérieures et des réseaux régionaux, a pour objectif de déstabiliser la région, notamment en occupant des zones clés des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.



Les autorités de Kinshasa sont engagées dans une politique de lutte farouche et accrue contre le terrorisme et l'insurrection en vue de restaurer la paix et de punir les responsables de la souffrance de milliers de civils dans cette région de l’Afrique centrale.


Le gouvernement congolais met les bouchées doubles pour neutraliser les figures de proue du M23 et ses alliés.

Par Pamphile EBO

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