L'UDIS SOLLICITE LE PRÉSIDENT DE LA TRANSITION

L'Union pour la Démocratie et l'intégration sociale (UDIS) a organisé une conférence de presse ce 6 mars 2025 pour exprimer sa profonde indignation face à la situation d'Hervé Patrick Opiangah, président du parti et fondateur de la holding HPO. Les porte-paroles Edmond Epoma Ngadi, Georges Boupenga et Fabien Bibang ont dénoncé ce qu'ils qualifient d'injustice flagrante et ont appelé le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, à intervenir.
"Monsieur le président de la transition, l'UDIS s'indigne du fait que depuis le mois de novembre 2024, un fils du Gabon, un aîné, est une fois de trop victime des incohérences de notre justice et des bassesses de notre système politique"
a déclaré Edmond Epoma Ngadi.
L'UDIS met en avant la situation critique des 7 000 familles gabonaises qui dépendent de la holding HPO, dont l'activité est paralysée par l'absence prolongée d'Hervé Patrick Opiangah, principal signataire des opérations financières.
"Ces familles sont plongées dans la précarité, tirant le diable par la queue"
souligne le parti.
"Le chef de l'État l'a dit, le vivre ensemble n'est pas une option, c'est notre destin commun. Citant le prophète Mahomet, le Président de la transition a pris à son compte la parole suivante: "Celui qui dort rassasié tandis que son voisin a faim ne croit pas en Dieu. Alors comment pouvons-nous rester indifférents face à la situation de précarisation et de clochardisation des 7 000 employés de la holding et de leurs familles depuis près de 4 mois aujourd'hui ?"
s'interroge Edmond Epoma Ngadi.
L'UDIS qualifie l'affaire Opiangah de
"test grandeur nature"
pour la volonté politique des autorités gabonaises de mettre en œuvre les principes de justice et d'équité.
"Considérant les nombreux et flagrants vices de procédures constatés, les mensonges et les parjures, l'UDIS exige la prononciation du non-lieu et le retour en toute sécurité de notre leader politique, Monsieur Hervé Patrick Opiangah"
a insisté le porte-parole.
Le parti attend désormais que le président de la transition prenne des mesures concrètes pour réhabiliter socialement, économiquement et politiquement leur président.
"Il est temps de redonner le sourire aux 7 000 Gabonais précarisés"
conclut l'UDIS.