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Brice Clotaire Oligui Nguema explique l'avancement de la présidentielle à avril 2025

Brice Clotaire Oligui Nguema explique l'avancement de la présidentielle à avril 2025
Il a justifié la décision du gouvernement de faire avancer la date de l'élection présidentielle prévue pour 2025.

Dans une interview exclusive accordée à Jeune Afrique parue ce samedi 15 février 2025, Brice Clotaire Oligui Nguema, le Président de la transition au Gabon, a justifié la décision du gouvernement de faire avancer la date de l’élection présidentielle prévue pour 2025. Alors que le calendrier de la transition avait initialement planifié la tenue du scrutin pour le deuxième semestre de l’année, le gouvernement gabonais a annoncé que l’élection se tiendrait finalement le 12 avril 2025.


Lorsqu'on lui a demandé pourquoi ce changement de date, le Président de la transition a répondu avec assurance :


« Il y a quelque chose de cocasse à voir certains s’étonner, ou se plaindre, d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel»


 Il a rappelé que le chronogramme de la transition avait été établi librement par le Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI) et validé par le Conseil des ministres. Selon lui, l’objectif de respecter cet engagement a toujours été une priorité.


Brice Clotaire Oligui Nguema a tenu à souligner que les dates prévues dans ce chronogramme ne sont que des


« dates limites »


La transition, qui a commencé en août 2023, se terminera en août 2025. Ainsi, l’élection présidentielle devait se tenir au plus tard à cette date, mais les circonstances actuelles ont permis d’anticiper ce rendez-vous crucial.


« Tous les Gabonais aspirent à tourner cette page. Et puisque tout se passe bien et que les conditions légales et matérielles sont réunies, nous répondons à cette demande »


 a affirmé le Président de la transition. Ce retour rapide à l’ordre constitutionnel répond donc à une forte attente populaire. Et Brice Clotaire Oligui Nguema semble déterminé à répondre favorablement à cette aspiration du peuple gabonais.





Par Pamphile EBO

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