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UN BRACELET ÉLECTRONIQUE POSÉ VENDREDI À L'ANCIEN PRÉSIDENT FRANÇAIS SARKOZY

UN BRACELET ÉLECTRONIQUE POSÉ VENDREDI À L'ANCIEN PRÉSIDENT FRANÇAIS SARKOZY
Cette peine, inédite pour un ancien chef de l'État, se déroule après une série de rebondissements judiciaires. La mesure a été notifiée après le rejet de son pourvoi en cassation, décision rendue le 18 décembre 2025.

C’est un tournant dans le parcours judiciaire de l'ancien Président français, Nicolas Sarkozy ce vendredi 7 février 2025. Celui-ci est contraint de porter un bracelet électronique, suite à sa condamnation dans l'affaire dite des « écoutes ». Cette peine, inédite pour un ancien chef de l'État, se déroule après une série de rebondissements judiciaires. La mesure a été notifiée après le rejet de son pourvoi en cassation, décision rendue le 18 décembre 2025.



La journée de vendredi 7 février 2025 pourrait bien être celle où l'ex-Président, à 70 ans, entamera une nouvelle phase de sa vie, sous surveillance électronique. Le dispositif, qui lui a été imposé par le tribunal de Paris, doit marquer le début de l'exécution de sa peine, initialement fixée lors d'une audience du 28 janvier 2025. Il s'agit d'une peine de un an de prison ferme, mais aménagée sous bracelet électronique.



Cette condamnation est le fruit d'une affaire où Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable de corruption et de trafic d'influence dans le cadre de l'affaire des « écoutes ». Ce dossier, qui a secoué le monde politique français, a vu l'ex-Président être jugé pour avoir tenté d'obtenir des informations confidentielles auprès d'un magistrat, en échange de promesses de faveurs. Bien que cette décision judiciaire ne constitue pas un fait inédit en soi, elle marque néanmoins un précédent historique : jamais un ancien Président français n'avait fait face à une telle mesure.



Le 28 janvier 2025, alors qu'il faisait face à une nouvelle convocation au tribunal de Paris, Nicolas Sarkozy a vu son âge être un facteur déterminant. Depuis le jour de sa convocation, il a atteint la barre des 70 ans, une condition qui lui permet, selon la loi, de solliciter une libération conditionnelle. En effet, la législation prévoit que les peines de prison pour les personnes âgées de plus de 70 ans puissent être aménagées sous certaines conditions, comme celles de ne pas représenter un danger pour la société.



Pourtant, ni l'ancien Président, ni ses proches n'ont souhaité réagir publiquement à la situation. Jacqueline Laffont, son avocate, s'est contentée de déclarer :




« La procédure suit son cours, je n'ai aucun commentaire à faire »




L’entourage de Nicolas Sarkozy a également gardé le silence sur cette nouvelle étape de son parcours judiciaire.



L'ancienne figure de proue de la politique française ne se trouve cependant pas à l'écart du système judiciaire. Il fait en ce moment face à un autre procès au tribunal de Paris, concernant des soupçons de financement libyen pour sa campagne présidentielle de 2007. Cette affaire, qui alimente encore les débats, est un autre dossier à charge dans le long chemin judiciaire de l'ex-Président.



Dans ce contexte, la mise en place du bracelet électronique est une nouvelle épreuve dans une série de poursuites qui semblent indiquer que, même pour un ancien chef d'État, la justice n'épargne personne. 



 

Par Pamphile EBO

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