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LES RECALÉS DU CONCOURS DE L'ENA SUSPENDENT LEUR MOUVEMENT

LES RECALÉS DU CONCOURS DE L'ENA SUSPENDENT LEUR MOUVEMENT
Après plus de dix jours d’une grève de la faim, les manifestants ont été reçus par des représentants de la Présidence de la République, mettant ainsi en pause, de manière provisoire, leur mouvement de protestation.

Les candidats recalés au concours de l’École nationale d’administration (ENA) du Gabon ont lâché du lest ce 22 janvier 2025. Après plus de dix jours d’une grève de la faim, les manifestants ont été reçus par des représentants de la Présidence de la République, mettant ainsi en pause, de manière provisoire, leur mouvement de protestation. 



Depuis le début de leur action, ces recalés, ayant échoué au concours de l'ENA dont les résultats ont été publiés en septembre 2024, ont voulu attirer l'attention des autorités sur ce qu'ils jugent comme des irrégularités ou des injustices dans le processus de réussite à ce concours. Les candidats avaient entamé leur grève de la faim dans l’espoir de faire entendre leurs revendications, allant de la révision des résultats à la mise en place d’une réforme dudit concours.



Leurs actions, marquées par un refus de s'alimenter, ont attiré l’attention des médias et des autorités publiques. Leur détermination, dans un contexte où les revendications sociales sont de plus en plus fréquentes, a conduit les pouvoirs publics à initier un dialogue.



Lors de cette rencontre, les recalés ont présenté leurs doléances, tandis que les représentants de la Présidence de la République ont pris acte de leurs préoccupations. La suspension temporaire du mouvement d’humeur semble être un signe positif d’ouverture et de dialogue entre les deux parties.



Cette évolution, bien qu’encourageante, laisse néanmoins des interrogations sur l'avenir de cette contestation et les possibilités de résolution à long terme des conflits liés à la sélection des candidats à l’ENA. Les recalés, tout en suspendant leur mouvement de manière provisoire, restent vigilants et déterminés à obtenir gain de cause.



Les autorités, de leur côté, devront gérer les attentes croissantes de cette frange de la jeunesse gabonaise, qui, au-delà des enjeux spécifiques au concours, réclame une plus grande transparence et équité dans les processus de recrutement au sein de l’administration publique. Ce dossier est donc loin d’être clos, mais cette journée de rencontre marque un pas vers une résolution pacifique du conflit.



 

Par Pamphile EBO

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