Le ministre des Transports, Loïc Ndinga Moudounga, s'est présenté devant la commission des finances du Sénat pour justifier le budget de 30 milliards 851 millions 687 mille 600 FCFA sollicité par son département pour l'année 2025.  Ce budget, attendu pour le secteur vital des transports, vise à dynamiser les politiques publiques terrestres, aériennes et maritimes.

Le contexte est porteur de nombreux défis, et l'importance du secteur des transports a été soulignée.  Le ministre a été interrogé sur l'avancement des audits qu'il a initiés, ainsi que sur la situation des rapports entre les compagnies aériennes Afrijet et Fly Gabon. Ghislain Malanda, sénateur, a posé des questions liées aux enjeux du secteur.

 “Monsieur le Ministre depuis votre arrivée à la tête du ministère des Transports vous avez commandité plusieurs audits, où en êtes vous avez les résultats de ces audits ? Et puis pour chuter monsieur le Ministre les rapports entre Afrijet et Fly Gabon, veuillez nous édifier ''

a déclaré le vénérable Ghislain Malanda 

Le plan du ministre se concentre sur l'amélioration des infrastructures de transport.  L'entretien, la réhabilitation et la modernisation des routes, des ports et des aéroports sont au cœur des priorités.  Des investissements conséquents sont nécessaires pour garantir la sécurité et la fluidité des déplacements.  La sûreté et la régulation des activités de transport sont également au programme. La mise en place de dispositifs de sécurité renforcés, et le développement de systèmes de contrôle modernes et efficaces, sont des éléments essentiels pour garantir le respect des normes et des réglementations.

L'aspect technologique n'est pas négligé. L'acquisition de nouveaux équipements pour les différentes branches des transports (terrestre, aérien et maritime) a pour objectif d'améliorer l'efficacité des opérations et de réduire les délais. L'accent est mis sur la modernité et l'optimisation des flux.

L'exposé du ministre démontre une volonté de s'attaquer aux points faibles du secteur, et une prise en compte des préoccupations soulevées par les parlementaires.  L'investissement dans les infrastructures, la sécurité et la modernisation technologique sont présentés comme les piliers d'un secteur des transports plus performant et plus sûr pour l'avenir.  

 

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