L'affaire Opiangah prend une nouvelle tournure. L'ancien ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah, est désormais visé par des soupçons de tentative d'atteinte à la sûreté de l'État, en plus des accusations de viol et d'inceste qui le ciblaient déjà.

 

Le 14 novembre dernier, une plainte pour viol et inceste a été déposée contre Hervé Patrick Opiangah (HPO), ex-concubin de Madame BL, concernant leur fille commune OME.  L'ouverture d'une enquête par le parquet et la convocation de HPO ont suivi.  Celui-ci, malgré sa convocation le 20 novembre 2024, n'est pas apparu, préférant envoyer des avocats.  Face à cette absence et à la gravité présumée des faits, des recherches et des perquisitions ont été entreprises chez HPO et ses proches à Libreville, Tahiti et Razel.

Ces perquisitions ont permis la saisie d'une somme importante de 179 645 449 FCFA, ainsi que de documents susceptibles d'être liés à des atteintes à la sûreté de l'État.  Le dossier pour viol et inceste a été déféré le 25 novembre 2024 et une information judiciaire ouverte contre HPO, actuellement en fuite.  Les biens saisis, incluant des montres et bijoux, ont été déposés au Trésor public.

Aucune maison n'a été scellée, et les clés restent entre les mains du fils de HPO, Ali Ben", a précisé le procureur dans son communiqué.

Les enquêteurs ont également saisi un important trésor financier et des objets de valeur. 

"Les biens saisis ont été versés au Trésor public"

a précisé le procureur.

Le magistrat a pris soin de souligner l'absence de scellés et la présence des clés des propriétés entre les mains du fils de l'accusé, Ali Ben,  tentant d'anticiper toute controverse. L'enquête se poursuit afin de déterminer si ces éléments compromettent les intérêts fondamentaux de la nation. 

 

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