Le Gabon a sombré au 136 ème rang mondial pour la corruption en 2023, selon Transparency International.  Un score catastrophique, qui laisse transparaître une crise profonde et systémique.  Malgré un schéma directeur de la lutte contre la corruption, celui-ci est dépourvu d'efficacité.  Les responsables nommés pour le mettre en œuvre ne semblent pas s'acquitter de leurs responsabilités. 

Le système judiciaire, au cœur du problème, semble impuissant.  Des lois contre la corruption existent, mais sont inopérantes.  Ministres, parlementaires, hauts responsables, policiers et même militaires se retrouvent impliqués dans des affaires, souvent publiquement dénoncées.  L'inaction de la justice, qui relâche les coupables et le pouvoir qui promeut des individus soupçonnés, est une illustration criante de la corruption endémique.

L'impunité, couplée à des nominations de personnes suspectées de corruption par des instances officielles, laisse présager un avenir sombre dans la lutte contre ce fléau. La lutte contre ce fléau semble au point mort. La corruption au Gabon semble bien ancrée et les indices sont alarmants.  

 

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