Plusieurs enseignants de la formation professionnelle gabonaise sont en grève depuis plusieurs mois, paralysant les activités de nombreux centres de formation.  La cause principale de ce conflit social réside dans le non-paiement des vacations, selon les syndicats.

Le SYNEPFOP (Syndicat national des enseignants et personnels de la formation professionnelle), pointe du doigt l'insuffisance des budgets alloués aux centres de formation. 

"Les budgets ne tiennent pas compte des réalités actuelles, notamment l'augmentation du nombre de vacataires"

explique Edmond Hendet Ngadi, président du syndicat.  Ce dernier souligne que cette situation, aggravée par le manque de liquidités pour les vacations, obère les ressources financières des établissements.

L'impasse est renforcée par l'absence de paiement pour plusieurs examens importants, tels que les DTS, BEP et CSP, ainsi que le concours d'entrée dans les centres de Nkok et Mvengue.  Ces vacations impayées engendrent une importante pression sur les finances des institutions.

"Nous avons envoyé les tableaux financiers au Trésor public pour demander l'approvisionnement du compte d'affectation spéciale ou du compte de la direction générale"

a précisé Léandre Kiki Anoué, directeur général de l'Agence nationale de formation et d'enseignement professionnel (ANFEP).  Le problème semble résider dans le manque d'approvisionnement de ce compte pour le règlement des vacations.

L'ANFEP, malgré la situation tendue, exhorte à la compréhension de toutes les parties concernées.  La résolution de ce conflit et le retour à la normale dépendent directement d'une solution financière rapide et durable.  

 

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