Trois jours après l'interception par les Douanes d'une importante cargaison de drogue au Port-Môle de Libreville, en provenance de Lomé au Togo, le Commandant en Chef de la police, le Général de Corps d'Armée Serge Hervé Ngoma, à pris une décision d’envergure. Il a suspendu 34 officiers et sous-officiers de police, soupçonnés d'être impliqués dans une « affaire de trafic de drogue».

Dans une note officielle datée du 7 novembre 2024, le général Ngoma n'a pas précisé si ces agents sont directement liés à la saisie récente d'une tonne et demie de drogue, mais il a clairement ordonné que cette suspension soit mise en application sans délai. Il a en outre demandé aux différents services de police de « veiller à la bonne exécution de cette mesure » et de s'assurer que les agents concernés soient informés au plus vite de leur su.

 

Le général Ngoma a également ordonné le retrait immédiat du matériel mis à la disposition des agents suspendus, dans le cadre de leurs fonctions. Cette directive vise à renforcer la discipline et à « préserver l'intégrité et l'image de notre institution », at-il

Parmi les 34 fonctionnaires suspendus figurent des officiers de haut rang, tels que le Colonel Mfoumbi Emmanuel, Préfet de police adjoint de Libreville, le Commandant Egnegue-Bi Noël Désiré de l'État-major des polices d'enquête judiciaire, et le Capitaine Mombo Louba Gatien, en poste à l'Office central de lutte antidrogue. Cette série de suspensions marque un tournant dans la lutte contre la corruption et le trafic de stupéfiants au sein des forces de police gabonaises, mettant en évidence la volonté de l'État de sévir contre toute implication. 

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