Résultat de notre questionnaire

Trois noms se détachent nettement des résultats : Albert Ondo Ossa, Brice Laccruche Alihanga et Jean-Rémy Yama.
En tête de liste, Albert Ondo Ossa s'impose avec 36,2 % des suffrages. Reconnu pour ses positions tranchées sur la gestion de la transition et sa connaissance des enjeux économiques et politiques, Ondo Ossa a su conquérir la confiance d'une grande partie de la population. Sa capacité à engager un dialogue inclusif et sa vision tournée vers la stabilité et le développement durable, et la rupture totale avec les personnalités marquantes du régime déchu sont perçues comme des gages de confiance pour les personnes interrogées.
Le deuxième candidat, Brice Laccruche Alihanga, recueille 29,6 % des voix. Cet ancien ministre et directeur de cabinet du Président de la République, malgré des critiques et des controverses passées, conserve une base de soutien solide. Ses partisans valorisent sa détermination et son ambition de réformes rapides et percutantes. Pour beaucoup, Alihanga représente l'image d'un homme prêt à prendre des mesures audacieuses pour sortir le pays des difficultés actuelles. Il demeure, pour près d'un tiers des personnes impliquées.
Enfin, Jean-Rémy Yama, bien que moins plébiscité avec 17,3 % des voix, se distingue par son engagement en faveur des travailleurs et des réformes sociales. Leader syndical influent, Yama a su marquer les esprits par sa défense des droits des employés et sa critique des inégalités persistantes. Pour certains citoyens, il incarne le renouvellement et la justice sociale, des priorités pour un pays en quête de renouveau. Sa popularité, bien que moindre, témoigne d'un intérêt croissant envers des leaders plus humanistes dans la gestion de la chose publique.
En quatrième position, Guy Nzouba Ndama a 8,4 % des voix. Le ténor du parti Les Démocrates, a subi de nombreux revers sous le régime de l'ancien président Ali Bongo Ondimba. Mais son influence dans la sphère politique gabonaise n’a pas pu être anéantie. L’objectif de l'isoler politiquement a échoué.
En cinquième position avec 6,3 % des voix, l'avocat Anges Kevin Nzigou, secrétaire exécutif du Parti pour la Liberté et le Changement (PLC). Le leader du PLC sait que le Gabon traverse une phase cruciale qui représente une opportunité sans précédent pour réformer en profondeur les institutions nationales. Sa volonté de vouloir tourner la page des erreurs du passé séduit les citoyens. Il bataille pour une société plus juste et plus démocratique.
Enfin, Marcel Libama, qui a recueilli 1,5 % des voix, ferme la marche. Les Gabonais pensent que le leader syndical est capable de mettre fin aux pratiques d'exclusion et de centralisation du pouvoir.