Rien ne va plus entre les habitants d’Ekouk-Chantier et les responsables de l’entreprise forestière chinoise Hua Jia. Le dialogue est rompu entre eux. Les habitants d’Ékouk-Chantier reprochent à l’entreprise chinoise Hua Jia d'exploiter la forêt communautaire qui les entoure au mépris de la réglementation en vigueur. Il n’y a pas eu d’étude d’impact environnemental, avant l’exploitation de cette forêt communautaire, accusent-ils. Sur le terrain, les Chinois sont critiqués de couper toutes les essences en foulant aux pieds  les pratiques de gestion durable des forêts. Ils se comportent comme des ennemis des forêts communautaires. Ils ne respectent pas le cahier de charges aux dires des autochtones d’Ékouk Village.  Selon les habitants d’Ékouk Chantier, l’entreprise Hua Jia bénéficie de la complicité et des largesses  du préfet du Komo kango. Alors que la réglementation en vigueur exige aux entreprises exploitant les forêts communautaires d’accorder un certain nombre de faveurs aux populations vivant où il y a des forêts communautaires, Hua Jia ne discute même pas avec les citoyens d’Ékouk Chantier. Leur seul interlocuteur est le préfet du Komo Kango. 

L’entreprise est accusée d’exploitation sauvage

Les habitants d’Ékouk Chantier se disent agacés par  le manque de transparence de l'entreprise Hua Jia.

'' Est-ce que nous savons combien de mètres cubes sont exploités ? Sur la base de quel calcul ? ''.

s'est interrogé un habitant. 

'' nous ne sommes pas contre les exploitants. Mais nous voulons bénéficier comme les autres dans les autres départements ''.

a ajouté un autre habitant.

'' Nous avons ici une forme d'exploitation sauvage qui se fait par l'entreprise Hua Jia.  C'est une forêt reboisée ici. Mais que les anciens gouvernants ont tout simplement bradé ''.

a-t-il poursuivi.

'' Vous avez reçu le cahier de charge de qui ? ''.

a demandé un autre habitant de la localité. 

'' Ça, c'est le préfet qui m'a dit fais ça “.

a répondu le responsable chinois  de la société d'exploitation forestière Hua Jia, confirmant sa connivence avec ladite autorité locale. 

Il est temps que le ministère des Eaux et forêts mette de l’ordre dans la gestion de la forêt communautaire d’Ékouk Chantier et ailleurs au Gabon où les populations vivant où il y a des forêts communautaires sont marginalisées. 

 

---