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ZEPECKINIO LA TERREUR DE PORT-GENTIL AU GNOUF

ZEPECKINIO LA TERREUR DE PORT-GENTIL AU GNOUF
Le présumé braqueur à la machette Zepecknio a été appréhendé par les éléments de la Police judiciaire de Port-Gentil. Son complice Radjoumba Wora est en cavale.

Âgé de 18 ans seulement et auteur de plusieurs vols, il a été mis sous mandat de dépôt récemment à Port-Gentil. Son dernier forfait a été opéré sur la femme d’un Officier de police judiciaire (OPJ), au niveau du quartier Balaran, dans le deuxième arrondissement de Port-Gentil. Avec le secours d’un complice il a dérobé 150 mille francs CFA a cette dame et deux téléphones portables Tecno Camon et 20 et plusieurs autres objets de valeur. 



Selon des sources policières, Yves Nathan Ossandja, est accusé de plusieurs vols aggravés, vols qualifiés, et de complicité de vols. 



Le jour du vol de trop qui a amené Zepeckinio en prison, Véronique Moussounda rentre tranquillement chez elle. Elle se retrouve soudain face à deux agresseurs qui lui ordonnent de leur remettre tout ce qu’elle possède. Saisie par la frousse, la victime n’hésite pas une seule fois à obéir à tout ce qu’ils demandent. Avec des machettes et des couteaux cachés sous leurs vêtements qu’ils montrent à la femme, ils se montrent menaçants. “ Mon ami et moi, en apercevant une maman, on a eu l’idée de lui arracher son sac. On a sorti les machettes. “, a expliqué Zepeckenio. 



Il a été arrêté après avoir organisé une fête liée à son braquage



Les deux accolytes prennent la fuite après avoir agressé cette femme et se dirigent au quartier Mini-prix où ils partage leur butin. Ils bradent les deux téléphones à vil prix à 30 000 FCFA chacun. Pour célébrer leur dernière forfaiture, ils organisent une petite fête où ils invitent quelques amis de même acabit. Ils ont été pris au dépourvu alors qu’ils étaient en train de récupérer des efforts physiques consentis la veille pendant leur petite cérémonie. “ Je dormais au quartier Bouchon Bouchon, j’ai voulu fuir, les agents m’ont attrapé avec mon ami chez qui je dormais. On a braqué une fois à Mini-Prix un passant à qui nous avons pris 7000 FCFA et un parfum. On peut braquer trois fois ou plus dans la semaine”, a précisé Zepecknio. 



Yves Nathan Ossandja et son complice étaient souvent occupés toute la journée à aiguiser les machettes et les couteaux et ils fumaient plusieurs joints pour avoir un courage qui dépasse l’entendement. Ils s’assoupissaient afin d’être plein d’énergie la nuit pour agresser les innocents. 



Qu’ont-ils fait à leurs parents pour qu’ils se retrouvent dans cette situation ? Pourquoi ont-ils abandonné l’école ? Pourquoi sont-ils devenus si agressifs envers des femmes sans défense et pacifiques ? Est-il venu sur cette terre pour détruire sa jeunesse de cette manière ? La prison ramènera-t-elle  ce jeune homme à de meilleurs sentiments ?



 

Par Pamphile EBO

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