La première audience du procès de Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga, appelée Dina, étudiante gabonaise de 17 ans, tuée à  Karabük, en Turquie, a eu lieu le 8 novembre 2023. La seconde audience est prévue le 24 janvier 2024. 

La mère de Dina, Jessica Makemba Panga, la mère de Dina, contactée par la rédaction de TV+Afrique, a expliqué que le procès de sa fille ne devrait pas être l’affaire uniquement de sa famille biologique. « Je reçois ce procès dans un état de tristesse parce que le procès se passe en Turquie pendant que je suis ici au Gabon. Mon souhait, c'était de me rendre à  Karabük et d'assister à la première audience du procès de ma fille Dina. Malheureusement nous n'avons pas pu réunir les fonds », a-t-elle regretté. 

Le procès doit mobiliser tout le monde

Si la distance empêche à la mère d'être en Turquie, elle considère que ce procès ne doit pas mobiliser la seule famille de Dina.  « De la même manière  que le peuple gabonais s'est soulevé, que le peuple africain s'est soulevé, que le monde entier s'est soulevé pour que justice soit faite pour Dina, j'aimerais que la deuxième étape de ce processus se fasse de la même manière. Il ne faut pas laisser l'affaire Dina comme en l’état sinon les crimes de cette nature vont continuer ».

Selon Guy-Serge Ibouanga, le  père de Dina, se montre dubitatif. Le fait que Dursun Acar soit la seule personne appelée à la barre lui fait penser à une parodie de procès. « Je ne suis pas satisfait. Il n'y a qu'à voir le début de l'enquête et aujourd'hui, il n'y a qu'un seul individu qui est derrière les barreaux. Je ne suis pas un officier de police judiciaire, mais Dina a été piégée. Nous sommes allés sur place en Turquie. Nous étions avec les agents de police de Karabük et avec les haut-gradés de cette province. Ils nous ont montré un peu le circuit par où l’enfant est passé. Ils ont fait une reconstitution des faits », a expliqué le géniteur de l’étudiante en génie-mécanique disparue. La famille de Dina, espère que la justice turque fera son travail. 

 

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