Après avoir été interrogé par les enquêteurs du B2, il a fait son retour en résidence surveillée. Les motifs de la convocation de l’imam Océni Ossa n’avaient pas été mentionnés. Si certains osaient croire que cette interpellation était liée à ses relations avec ses deux enfants, Mohamed Ali Saliou et Abdoul Océni, membres de la “ Young Team” , qui sont en prison. Il est reproché à ses deux rejetons le blanchiment des capitaux, le détournement des fonds publics, complicité de la falsification de la signature du président de la République et association de malfaiteurs. 

D’autres osaient croire que cette convocation au B2 est liée au fait qu’il est le président sortant du Conseil supérieur des affaires islamiques (CSAIG), jusqu’au 30 août 2023, qui est l’origine de cette convocation. Le CSAIG est secoué par un bicéphalisme. Les deux parties en conflit ont porté le règlement de leur différend au tribunal de première instance de Libreville. 

La résidence surveillée pour contrôler ses mouvements

La résidence surveillée, c’est la situation dans laquelle l’imam Océni Ossa va se retrouver pendant quelques temps encore. Les enquêteurs continuent donc de faire leur travail. 

Par définition, la résidence surveillée, ou résidence imposée par décision de justice, est infligée à un individu dont la police veut pouvoir contrôler les mouvements.  En droit pénal, la résidence surveillée est une peine judiciaire, alternative à la prison, ordonnant à une personne de rester vivre dans le périmètre d'un territoire donné, lequel peut même se limiter à son domicile, et limitant strictement sa liberté de circulation.

 

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