LES MUSULMANS GABONAIS DÉTERRENT LA HACHE DE GUERRE

Le torchon brûle au sein de la communauté musulmane du Gabon, où deux s’opposent avec la dernière énergie. Le camp des fidèles à Benyamine Andjoua Obolo et les partisans de Rachid Mbadinga. Ceux qui ne jurent que par le nom de Rachid Mbadinga, sous l’impulsion d’Ali Akbar Onanga, conseiller spécial du Raïs Ali Bongo, ont déposé plainte auprès du Tribunal de première instance de Libreville. C’est ce vendredi 20 octobre 2023, que le Tribunal devra se prononcer sur cette affaire. Un nouveau rebondissement est donc attendu dans cette affaire de poste qui déchire la communauté musulmane.
Les deux clans campent sur leurs positions
Les derniers évènements nous rappellent que la communauté musulmane a commencé à faire des vagues lorsque Benyamine Andjoua Obolo, a été installé au fauteuil de président du CSAIG. L’autre camp ne l’ayant pas entendu de cette oreille, a installé quelques jours plus tard, Rachid Mbadinga comme président du CSAIG. Ce qui a donné au final, un fauteuil, mais deux présidents. Un bicéphalisme qui a surpris plus d’un au regard de la réputation laissée par CSAIG depuis plus d’une vingtaine d’années. Une lutte au sommet à couteaux tirés qui a finalement pour point de départ la chute du Raïs Ali Bongo Ondimba.
L’imam Benyamine Andjoua Obolo, avait dans un premier temps porté l’affaire devant un huissier de justice. Ce dernier avait exigé au prédécesseur de Andjoua Obolo, l’imam Oceni Ossa, d’effectuer la passation de charges. Ce qui n’a pas été fait. Le clan d’Ali Akbar Onanga, ayant expliqué que l’installation de Benyamine Andjoua Obolo, n’était pas conforme et constituait une violation flagrante des textes qui régissent le fonctionnement du CSAIG.