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NAUFRAGE DE L'ESTHER MIRACLE : DES RESCAPÉS NE SE RECONNAISSENT PAS DANS LES MANŒUVRES DE PLAINTE CONTRE LE GOUVERNEMENT

NAUFRAGE DE L'ESTHER MIRACLE : DES RESCAPÉS NE SE RECONNAISSENT PAS DANS LES MANŒUVRES DE PLAINTE CONTRE LE GOUVERNEMENT
Quelques jours seulement après le naufrage du 09 mars dernier, la société civile notamment le ROLBG s'est résolument engagé à exiger toute la lumière sur ce drame et que les responsabilités de part et d'autres soient assumées.

Qu'est-ce qui pourrait justifier l'agitation des personnes se réclamant de la société civile et des collectifs des rescapés autour des enjeux du naufrage du ferry Esther Miracle qui a ce jour a occasionné de nombreuses pertes en vies humaines (29) et la perte pour les personnes secourues ,leurs documents administratifs ?





Le ROLBG en avant-gardiste mais pas le bienvenu





Quelques jours seulement après le naufrage du 09 mars dernier, la société civile notamment le ROLBG s'est résolument engagé à exiger toute la lumière sur ce drame et que les responsabilités de part et d'autres soient assumées. C'est pourquoi par sa voix, certains parents de familles des rescapés auraient décidé de se réunir et :




"ont décidé librement d'ester en justice les responsables de ce naufrage collectif,  un traumatisme national. Nous rappelons aux  familles des victimes et des véritables rescapés que la société civile ira jusqu'au bout dans les poursuites judiciaires contre l'Etat gabonais et  l'armateur Royal Cost. Ces deux entités portent l'entière responsabilité de cette tragédie".




C'est donc dire combien cette société civile entend mettre tout en œuvre pour parvenir à ses fins. Sauf que certains " véritables" rescapés du naufrage émettent des réserves suite à ces manœuvres.



C'est par la voix de Foudjangoye Pépin Euloge,  Président du Collectif des Rescapés du Naufrage Esther Miracle, que les rescapés ont indiqué ne pas se reconnaître dans les actions de la société civile portée par le ROLBG :




"Nous ne nous reconnaissons pas dans cette réunion qui a rassemblé un collectif d'avocats, le collectif des parents de familles, le collectif des rescapés et la société civile. Nous, bureau du collectif des rescapés, ne nous reconnaissons pas...".






Dans tous les cas,aujourd'hui, il y a de plus en plus de mal à identifier qui portent la voix des rescapés, des parents de familles des victimes et autres. Et surtout, pourquoi du côté de la société civile ( ROLBG) ,tandis que l'enquête est en cours, c'est l'option de la plainte à l'endroit de l'Etat gabonais qui est privilégiée.

Par LINA WM

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