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ANÉANTIR LA CARRIÈRE POLITIQUE

ANÉANTIR LA CARRIÈRE POLITIQUE
En meeting hier à Doussala, Mays Mouissi, secrétaire général de l’Union des Bâtisseurs (UDB), a livré une charge farouche contre son adversaire Yves Fernand Manfoumbi.

En meeting hier à Doussala, Mays Mouissi, secrétaire général de l’Union des Bâtisseurs (UDB), a livré une charge farouche contre son adversaire Yves Fernand Manfoumbi, candidat du PDG, et affiché une confiance sans ambiguïté quant à l’issue du scrutin du 27 septembre 2027. À la manière d’un candidat sûr de sa force, il a multiplié les reproches et les promesses de réparation, annonçant vouloir « enterrer politiquement » son rival dans la circonscription.


D’entrée de discours, Mays Mouissi a rappelé son ancrage local :


« J'étais ici la dernière fois »


Il a ensuite décrit les gestes concrets posés par son équipe :


« Les mamans de Doussala m'ont dit qu'elles n'avaient pas d'eau »


Et de raconter la suite : des équipes envoyées pour préparer les pompes et faire couler l’eau. Le candidat a insisté sur sa présence dans les actes et non dans le verbe :


« C'est moi qui suis venu mettre les lampes pour que Doussala puisse avoir un peu de lumière »


Critique acerbe, Mouissi a explicitement renvoyé Yves Fernand Manfoumbi à son passé politique :


« Son histoire politique est derrière lui »


Selon lui, les précédents mandats du camp adverse ont laissé des promesses non tenues et un département délaissé. 


 « Ils habitent dans le même village. Ils ont des groupes électrogènes seulement pour eux. Le reste du village est dans le noir »


« Je suis candidat à la députation. Je suis ministre »


a-t-il martelé, pour mieux opposer son projet de développement à ce qu’il qualifie


d’« incapable à porter le développement de notre département »


La tonalité du discours était combative.


« Aux dernières élections, il a fait annuler la candidature d'Elza Ritchuelle parce qu'elle allait gagner. Cette fois-ci, il ne peut pas annuler ma candidature. On va aller au combat »


« On va voir ce qu'il pèse vraiment. Et nous allons ramener le siège de la Dola dans l'escarcelle de l'UDB. On va faire sauter le PDG sur une mine »


Mays Mouissi n’a pas mâché ses mots sur les méthodes qu’il attribue à ses adversaires : fraudes électorales, procurations fabriquées, annulation de candidatures — autant d’accusations qui, selon lui, ne passeront plus.


« Ça s'arrête samedi 27 »


a-t-il lancé. Il a sommé les électeurs de tourner définitivement la page de “Manf10”. Sur fond d’applaudissements, il a promis une « victoire écrasante », et n’a pas hésité à employer des formules sèches.


Le choix des mots était volontairement dur :


« Lorsque quelqu'un se sent obligé d'aller prendre des Marabouts étrangers, c'est que son compte à rebours politique a commencé »


Mouissi a dit qu’il ne fera « pas de quartier » pour ceux qui, selon lui, ont mené la Dola à la dérive. Pour lui, Manfoumbi a déjà « essuyé un cuisant revers » dans l’opinion, et sa candidature « a signé sa mort politique » locale. L’homme se montre sûr de son coup : il envisage un véritable enterrement politique du rival.


Mays Mouissi joue la carte du bilan et du combat. Il met en avant les réalisations (route, bâtiments administratifs, relance de projets) et appelle à sanctionner ceux qui, selon lui, ont « dormi à l'Assemblée nationale »

Par Pamphile EBO

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