‎À Libreville, Port-Gentil, Franceville ou encore Oyem, de nombreux usagers témoignent d’attentes prolongées avant l’embarquement. Certains passagers affirment avoir patienté plusieurs heures sans explications précises sur l’origine des retards. Une incertitude qui nourrit la frustration, d’autant que les solutions proposées par la compagnie restent limitées.
‎
‎Peu ou pas de compensations prévues
‎
‎Contrairement aux pratiques en vigueur dans d’autres régions du monde, Afrijet n’a instauré que très peu de dispositifs d’indemnisation. Les passagers impactés par les retards ne bénéficient donc pas de compensations systématiques, ce qui accentue le sentiment d’abandon.
‎
‎Une position dominante sur le marché domestique
‎
‎Leader sur le réseau intérieur gabonais, Afrijet occupe une place quasi incontournable. Sa forte implantation réduit les alternatives pour les voyageurs contraints de s’appuyer sur ses liaisons aériennes pour relier les principales villes du pays.
‎
‎Vers un encadrement réglementaire ?
‎
‎Face à la multiplication des plaintes, la question d’un cadre légal plus strict refait surface. Certains observateurs appellent à une meilleure protection des droits des passagers et à la mise en place d’un système de compensation plus transparent. En attendant, les usagers restent dépendants des vols Afrijet, essentiels mais de plus en plus imprévisibles.

---