Depuis le Sommet de Rio en 1992, chaque COP est devenue une étape clé dans la lutte contre le réchauffement climatique. La COP30 s’annonce cruciale : elle devra donner un nouvel élan à l’Accord de Paris et pousser les États à accélérer la transition écologique. Pour le Gabon, champion africain de la préservation des forêts et acteur majeur de l’économie verte, l’enjeu est double : défendre ses intérêts et valoriser ses propres initiatives en matière de gestion durable, d’énergies renouvelables et de financement climatique.

“Cet atelier vise à préparer la position du Gabon pour Belém et à s’assurer que notre voix porte haut et fort lors des négociations internationales”, a rappelé Davy Onomori Mboumba, Secrétaire permanent du Conseil National Climat et Conseiller spécial du Président de la République, lors de l’ouverture des travaux.

3 axes de travail :

Les sessions se sont articulées autour de réflexions techniques et d’échanges stratégiques. Au programme :

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  Bilan des négociations climatiques après la COP29 et les sessions intermédiaires.

  
  


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  Présentation du Conseil Gabonais des Chargeurs (CGC), afin d’intégrer les enjeux liés au transport dans la stratégie climatique nationale.

  
  


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  Mise en place de sous-comités thématiques pour préparer la COP30, répartis en trois axes : technique (positions nationales), financement (mobilisation de ressources) et communication & logistique (visibilité et coordination).

  
  

Au terme des travaux, les participants ont intégré des groupes de travail chargés de poursuivre la préparation jusqu’à novembre. Une feuille de route nationale a été validée, marquant une étape clé vers une participation structurée et ambitieuse du Gabon à la COP30.

Une approche inclusive et ambitieuse

La présence conjointe des représentants gouvernementaux, des chercheurs, des ONG et des partenaires techniques témoigne de la volonté du pays de bâtir une démarche collective. Le Gabon, déjà reconnu pour ses efforts de conservation forestière et son rôle pionnier dans la valorisation des crédits carbone, entend profiter de Belém pour renforcer son leadership climatique.

“Nous avons un rôle majeur à jouer. Le monde regarde l’Amazonie, mais il doit aussi écouter le Bassin du Congo. La COP30 sera une tribune pour faire entendre notre vision et défendre nos intérêts”, a confié un participant à l’issue de la première journée.

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