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SEEG: LE CTRI DÉCIDE D'EXONÉRER LES TAXES D’ACHAT DU GASOIL AU PRIX INDUSTRIEL

SEEG: LE CTRI DÉCIDE D'EXONÉRER LES TAXES D’ACHAT DU GASOIL AU PRIX INDUSTRIEL
Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema vient de prendre la décision d’exonérer la SEEG du prix du gasoil industriel ce 10 janvier 2024, à travers le communiqué N° 39 lu par le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

Le président de la  Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema vient de prendre la décision d’exonérer la SEEG du prix du gasoil industriel ce 10 janvier 2024, dans le communiqué N° 39 lu par le porte-parole du  Comité pour la transition et la restauration des institutions, le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

Cette décision va permettre de sortir la Société d’eau et d’énergie  du Gabon (SEEG) du bord du gouffre. Elle  va, sans doute, sauver des milliers d’emplois au sein de ladite Société. 

« Soucieux d'assurer la continuité d’exploitation de la Société d’eau et d’énergie  du Gabon (SEEG), fleuron de l’industrie nationale et afin de préserver les emplois des Gabonais au sein de cette entreprise, le président de la Transition Brice Clotaire décide que la SEEG sera désormais exonérée du prix du gasoil industriel et bénéficiera par conséquent du prix de cession aux marqueteurs a déclaré le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

Au regard des plans de sauvetage qui avaient été proposés au CTRI, il s’agissait soit de lancer un licenciement massif ou d’opter pour l'exonération de certaines taxes. Le CTRI a jugé utile d'exonérer cette taxe qui obligeait la SEEG à payer le gasoil pour l'alimentation en eau et en énergie à plus de 1000 francs. C’est une véritable bouffée d’oxygène pour le CTRI.   

Une bonne nouvelle pour les employés                        

Cette décision a obtenu un écho très favorable auprès de l’opinion. La SEEG pourra faire de faire d’importantes économies nécessaires à sa survie.   La SEEG payait le litre du gasoil au prix industriel, c'est-à-dire à plus de 1000 francs le litre ce qui constituait une véritable asphyxie  pour une entreprise déjà confrontée  à des multitudes de dysfonctionnements. 

La SEEG était prête à jeter dans la rue des centaines d’employés parce qu' elle ne pouvait plus supporter certaines charges. La dame bleue fonçait droit au mur et la situation vécue en décembre dernier avec cette affaire du 13ème mois n'était que la cp,séquence de l'incapacité de la direction générale de payer ce mois aux employés.

 

Par Pamphile EBO

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